Blackfield- Concert au Trianon -Paris- le 29 avril 2011

29 avril 2011, nous voici à Paris, au Trianon ,pour la dernière date européenne de Blackfield.

Ouverture des portes et c'est le rush vers la scène. Nous sommes encore très bien placé, à 1m de la scène, avec une pleine vue sur le micro qui sera celui de Steven, PARFAIT!

Le groupe écossais North Atlantic Oscillation entre en scène . Leur musique électro-rock est un mélange d'ambiances planantes et de riffs de guitares corsés...un style tantôt lancinant, tantôt energique, basé sur des experimentations sonores électroniques et beaucoup d'effet , notamment sur les voix...peut -être trop , le chant mélodique étant au final quasi-inexistant . Le premier morceau m'a étonnée (« Cell count »), j'ai trouvé le style original et du meilleur effet. Puis les compositions suivantes m'ont laissé perplexe. J'ai été ennuyée par leur côté répétitif et par cette utilisation monotone des voix qui semblaient lointaines, noyées dans un magma d'effets sonores.

20h40 environ, le noir s'installe et nous attendons fébrilement l'arrivée de Blackfield.

Ils se font un peu attendre, nous trépignons car nous savons que l'intro va être « terrible » puisque le groupe débute son concert par le morceau le plus pêchu de ce dernier album, à savoir « Blood ».

Enfin, Steven et Aviv prennent place, sous la clameur du public. J'ai une impression étrange en voyant Steven, de la connaître, comme s'il faisait partie de la famille. On l'écoute tellement et parle tellement de lui et de sa musique au quotidien …Nous avons le sentiment aussi d'être à notre place ici ,au milieu de ces personnes partageant la même passion que nous.

Et Blood démarre, avec son énergie , morceau magistral même si on regrette l'absence des instruments orientaux qui en font un morceau si réussi sur l'album.

Nous sommes face à deux hommes qu'à première vue tout oppose, à l'exception de leur amitié.

Steven, cheveux mi-longs fourchus qui lui masquent le visage, pas rasé, habillé sobrement , en jean et en tee-shirt et pied nu comme à son habitude. Il joue sur sa magnifique guitare jaune doré, avec rigueur, aplomb et aisance.

Aviv, coiffure impeccable, gominé, fardé de paillettes à outrance, soucieux de son look, porte une étonnante veste version « guirlande de noël » et un pantalon à pince noir . Exubérant, à l'inverse de Steve, Aviv n'hésite pas à faire « sauter le veston » et à jouer torse nu , puis à enfiler un boléro à paillettes. Malgré cette exubérance dans le style et le jeu de scène, ce qui se dégage de cet être est une sorte de fragilité et d'émotivité. On devine une personnalité particulière, trouble, résultat d'une enfance et d'un passé tourmentés.

Le son est parfait dès les premières notes, on en attendait pas moins de sir Wilson. Les morceaux sont joués parfaitement , comme sur l'album (on regrette un peu qu'ils n'en aient pas fait durer quelques uns d'ailleurs). La magie du live est présente, la puissance , la sensation d'être englobé dans le son.

Nous avons droit à la quasi intégralité de « Welcome to DNA », excepté « On the plane », et de nombreux titres des albums précédents, notamment le magnifique « Epidemic », sans oublier « Once », « Pain », « Cloudy now »ou « Blackfield » pour n'en citer que quelques-uns.

Durant tout le concert, le bonheur est palpable autour de nous. Tout le monde chante , le sourire aux lèvres, les deux artistes sont ovationnés comme il se doit lorsqu'ils font les présentations.

On assiste à une communion du public, appartenant tous à la même « tribu » à en juger la quantité de tee-shirt à l'effigie de Porcupine Tree, comme le mien...on se sent comment dire ...en phase ...et au bon endroit.

Nous quittons le Trianon, exténués mais sur un petit nuage, assuré que nous retrouverons Steven sur scène lors de son prochain passage à Paris, peut-être à l'occasion de la sortie de son deuxième album solo, s'il a le temps de programmer une tournée à cette occasion . Nous regrettons qu'il ne l'ait pas fait pour la sortie de « Insurgentes » , alors peut-être pouvons nous esperer une tournée pour le prochain?

setlist:

• Blood

• Blackfield

• Glass House

• Go to Hell

• Open Mind

• Pain

• DNA

• Once

• Rising of the Tide

• Waving

• The Hole in Me

• 1,000 people

• Zigota

• Miss U

• Epidemic

• Oxygen

• Where is my love

• Dissolving with the night

• Far away

• Hello

• Ent of the World

• Cloudy Now

Comments

[FIREFLY]

Tes articles sont très agréables à lire, j'ai l'impression de m'y retouver à 100 % : en effet, nous avons la même passion, Steven et son univers.
Nous sommes de la même famille
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